Victor m'a tué(r)
Il y a quelques semaines sortait le tout premier numéro du p'tit nouveau des mag' de patrons couture: La Maison Victor. Je l'ai tout d'abord feuilleté frénétiquement en m'esclamant à presque toutes les pages "OH!" "AH!" "OUHLALA mais c'est pas mal ça dis donc!" "HAN mais j'vais trop m'la faire cette robe là!!", etc. etc.
Après deux ou trois relectures, je me suis un peu calmée et j'ai choisi de coudre Gig. En rouge. Car j'avais envie d'une jolie robe rouge depuis un moment et parce que j'ai tout simplement flashé sur le modèle présenté dans cette couleur.
Comme c'est un modèle ample, j'ai préféré utiliser un tissu synthétique, de la viscose (bouh pas bien!) pour que le tombé soit joli et pour éviter l'effet sac à patate qui nous pend souvent au nez en robes faites de coton ou lin...
Gig est une robe assez sympa à coudre mais, est-ce la particularité du modèle ou moi qui me suis trompée en décalquant le patron, je me suis retrouvée avec une sorte de parachute, voyez-vous?
Je l'ai reprise pas moins de trois fois! Allant même jusqu'à modifier complètement le dos en créant une couture (et un décolleté en V par la même occasion) pour réduire l'amplitude car laissez-moi vous dire que trop de fronces tuent la fronce!
Je suis quand même contente du résultat final, j'ai ma robe ♥rouge♥ et ça c'est bien.
J'ai découvert au passage une nouvelle technique pour froncer un segment , celle de l'élastique. On tend à fond le morceau d'élastique entre les deux repères de fronces, on pique. En le relâchant, l'élastique plie le tissu créant ainsi les fronces. Cette façon de faire a l'avantage de bien marquer les fronces, mais attention aux tissus trop épais où l'effet pourrait, je pense, rendre le résultat grossier...
Les Jozolympiques m'inspirent. J'ai décidé de concourir avec moi-même pour remporter la médaille d'or des photos toutes pourries. Je crois que ça sent bon pour la victoire!